Maintenant, regarde cette mise en scène du tout début jusqu'à 2:51 pour t'aider à mieux visualiser la fin du conflit entre les deux personnages.

Complément :

Voici le texte qui correspond à l'extrait que tu viens de regarder :

Lis-le une fois ; il faudra ensuite que tu rédiges quelques réponses sur ton cahier.

Extrait 2 de la scène 4

Quand l'âge dans mes nerfs a fait couler sa glace

Votre rare valeur a bien rempli ma place,

Enfin pour épargner les discours superflus

Vous êtes aujourd'hui ce qu'autrefois je fus.

Vous voyez toutefois qu'en cette concurrence

Un monarque entre nous met quelque différence.

LE COMTE.

Ce que je méritais, vous l'avez emporté.

DON DIÈGUE.

Qui l'a gagné sur vous, l'avait mieux mérité.

LE COMTE.

Qui peut mieux l'exercer, en est bien le plus digne.

DON DIÈGUE.

En être refusé n'en est pas un bon signe.

LE COMTE.

Vous l'avez eu par brigue étant vieux courtisan.

DON DIÈGUE.

L'éclat de mes hauts faits fut mon seul partisan.

LE COMTE.

Parlons-en mieux, le Roi fait honneur à votre âge.

DON DIÈGUE.

Le Roi, quand il en fait, le mesure au courage.

LE COMTE.

Et par là cet honneur n'était dû qu'à mon bras.

DON DIÈGUE.

Qui n'a pu l'obtenir ne le méritait pas.

LE COMTE.

Ne le méritait pas ! Moi ?

DON DIÈGUE.

Vous.

LE COMTE.

Il lui donne un soufflet.

Ton impudence,

Téméraire vieillard, aura sa récompense.

DON DIÈGUE.

Il met l'épée à la main.

Achève, et prends ma vie après un tel affront,

Le premier dont ma race ait vu rougir son front

LE COMTE.

Et que penses-tu faire avec tant de faiblesse ?

DON DIÈGUE.

Ô Dieu ! Ma force usée en ce besoin me laisse.

LE COMTE.

Ton épée est à moi, mais tu serais trop vain

Si ce honteux trophée avait chargé ma main.

Adieu, fais lire au Prince ; en dépit de l'envie,

Pour son instruction l'histoire de ta vie,

D'un insolent discours ce juste châtiment

Ne lui servira pas d'un petit ornement.

DON DIEGUE.

Épargnes-tu mon sang ?

LE COMTE.

Mon âme est satisfaite,

Et mes yeux à ma main reprochent ta défaite.

DON DIEGUE.

Tu dédaignes ma vie !

LE COMTE.

En arrêter le cours

Ne ferait que hâter la Parque de trois jours.

Complément :

"Ne ferait que hâter la Parque de trois jours." est le dernier vers de la scène 4 (et donc du texte étudié dans cette activité).

Réponds à ces questions en faisant des phrases complètes qui reprennent, à chaque fois, des éléments de la question.

LE COMTE.

Ce que je méritais, vous l'avez emporté.

DON DIÈGUE.

Qui l'a gagné sur vous, l'avait mieux mérité.

LE COMTE.

Qui peut mieux l'exercer, en est bien le plus digne.

DON DIÈGUE.

En être refusé n'en est pas un bon signe.

LE COMTE.

Vous l'avez eu par brigue étant vieux courtisan.

DON DIÈGUE.

L'éclat de mes hauts faits fut mon seul partisan.

LE COMTE.

Parlons-en mieux, le Roi fait honneur à votre âge.

DON DIÈGUE.

Le Roi, quand il en fait, le mesure au courage.

LE COMTE.

Et par là cet honneur n'était dû qu'à mon bras.

DON DIÈGUE.

Qui n'a pu l'obtenir ne le méritait pas.

LE COMTE.

Ne le méritait pas ! Moi ?

DON DIÈGUE.

Vous.

LE COMTE.

Il lui donne un soufflet.

Réponds à ces questions en faisant des phrases complètes qui reprennent, à chaque fois, des éléments de la question.

LE COMTE.

Ne le méritait pas ! Moi ?

DON DIÈGUE.

Vous.

LE COMTE.

Il lui donne un soufflet.

Ton impudence,

Téméraire vieillard, aura sa récompense.

DON DIÈGUE.

Il met l'épée à la main.

Achève, et prends ma vie après un tel affront,

Le premier dont ma race ait vu rougir son front

[...]

DON DIEGUE.

Épargnes-tu mon sang ?

Réponds à ces questions en faisant des phrases complètes qui reprennent, à chaque fois, des éléments de la question.

DON DIEGUE.

Tu dédaignes ma vie !

LE COMTE.

En arrêter le cours

Ne ferait que hâter la Parque de trois jours.

Réponds à ces questions en faisant des phrases complètes qui reprennent, à chaque fois, des éléments de la question.

Complément :

C'est la fin de l'étude du texte de la scène quatre.

Tu vas maintenant réaliser quelques exercices pour terminer cette séance.